Après avoir travaillé dans la culture et la fabrication du thé au sein de la coopérative d’agriculture locale, Minoru Shimodozono décida d’ouvrir sa propre société. Il démarra par l’ouverture d’un magasin de thé à Kagoshima en 1954 appelé « Shimodozono chaho ». Shimodozono est connu à l'international sous le nom de Keiko.
La ville de Kagoshima se situe à l’extrémité sud de l’archipel japonais, sa production de thé est la deuxième en volume du pays – la première en thé biologique. La première récolte (appelée « shincha » en japonais, soit thé nouveau) est toujours très attendue. En effet, c’est après s’être reposés tout l’hiver que les théiers offrent la meilleure qualité de feuilles. De par son emplacement géographique, lui garantissant un climat plus clément que dans le reste du Japon, le thé de Kagoshima est le premier a être récolté.
La situation des jardins de thé au milieu des montagnes conduit à des heures d’ensoleillement plus courtes. La photosynthèse s’en trouve limitée, ce qui produit des feuilles de haute qualité : elle sont plus grandes et plus fines.